dyna_m_otion

c'est une représentation du projet "impacts sonore" qui inclue différents propos à différents niveaux;

- celui du véhicule à 2 titres ; voiture "mécanique" se déplaçant sur un itinéraire, un parcours , dans une durée de l'errance et "cadre d'agencement" acceuillant l'espace restreint des sons et qui glisse sur les images du paysage nocturne.
la "mécanique" se déplace en zone urbaine et extra-urbaine, dialoguant dans le champ sonore réel avec les éléments urbanistiques, bruits de "clack clack" au passage d'une voie ferrée ou sons étouffés par une forêt. Cependant, ces repercutions ne sont pas envisagées comme un paysage sonore au sens d'une cartographie fixe d'un paysage, mais plutôt comme une prémisse sonore, a recomposer ou a laisser.
le cadre d'agencement (B) est l'enveloppe, la marmite où se cuisine l'ambiance. Il est aussi le lieu de réception de toutes les transactions des capteurs, échos et résonnances quadri-morphes du dispositif audio. L'agencement acoustique sera le seul dispositif réellement opérant en retour des capteurs.
(Un petit moniteur de consultation présente la composition plurielle des actions du "biofeedback".)

- la bande noire représente l'espace de l'imaginaire soumis aux propositions sonores et visuelles. Elle se dessine sur la fréquence temporelle de l'itinéraire du véhicule.
Elle est modéliser en noir car le trajet doit se faire de nuit, dans l'obscurite, parce que l'oeil est au repos et n'est plus le guide de la perception. Comme implication, en s'affontant aux tissus spongieux des perceptions subjectives des interprètes, elle fait des spectateurs, des co-auteurs de la création. elle est susceptible de tous les degrés d'actualisation et de potentialisation qui sont representés par les flèches traversant les ronds et les carrés. Ce sont les sons et les images vues et perçus, qu'ils soient "réels" ou issus des rouages de l'informatique. Les traits sont les relations étendues entre ces dis-convergences.

- la cristalisation (A) c'est l'instantané, la trâce d'un codage réussi de ce qui s'est passé mais qui doit s'étendre, s'entretenir dans d'autres figures. Moment d'envol des croisements complexes des perceptions, des affects et des desseins des mémoires. Frayages inconscient

- il y a enfin, la représentation de la finalité d'impact sonore .
on peut l'imaginer comme la surface imprimable (C) de l'ensemble des cristalisations qui suivraient le temps du déroulement de l'expérience. Surface personnelle car elle ne se réalise pas dans la matière. Issue des frayages de la cuisine inconsciente elle s'affiche sur une quatrième surface et n'est donc pas enregistrable au sens technique, car elle est une scène théatrale qui se donne pour transparente. Subjective, elle se communique par l'expérience. C'est le parcours d'une créativité débridée d'un voyage mental, un retour de "process".